RETOUR DE CAMPAGNE
Réunion Publique Centre-Ville
Le vendredi 6 décembre à 19H30 au Préau Crétier

Depuis près de deux mois, je vois dans la ville des affiches de Philippe Geffroy qui se présente aux élections municipales de Sevran qui se dérouleront en mars 2020.
Ce vendredi 6 décembre 2019, Philippe Geffroy était avec son équipe au préau Cretier près de l’ancienne Mairie. C’était sa troisième rencontre après le quartier de Freinville et des Trêfles.
Bien que n’habitant pas le centre-ville, je voulais absolument y participer. Comme beaucoup de sevranais, j’ai des points communs avec celui-ci. La mairie, la poste, ma banque, le marché, la pharmacie (je n’en ai plus dans mon quartier des Sablons) sans oublier la circulation… en un mot : La pagaille. Ce centre-ville rendrait fou ou cardiaque un pur écolo du Larzac ou d’ailleurs… Asthmatique s’abstenir. Pour la première fois, j’ai pu constater les réels problèmes que subissent les riverains. La pollution de fait, les stationnements sauvages qui empêchent les personnes à mobilité réduite de circuler convenablement, mais aussi le bruit, le défouloir de klaxons de conducteurs énervés qui agressent les tympans et font sursauter dangereusement les petites vielles. Les riverains n’ont jamais été entendus par la municipalité. Jamais ils n’ont eu le droit au chapitre… même le petit commerçant.
Nous étions plus d’une centaine à cette rencontre malgré les grèves, la nuit et le climat pluvieux qui préconisent à la population de rester chez elle. Des riverains, des commerçants et des artisans ont quand même répondu à l’invitation de Philipe Geffroy. Le Candidat redonnait les trois axes de sa campagne : la sécurité, l’économie et selon son expression « Recoudre Sevran », c’est-à-dire, réparer tous les dysfonctionnements créés par la municipalité actuelle, tous les fossés qui ont provoqué des plaies béantes depuis près de vingt ans et la liste est loin d’être exhaustive.
Puis un débat fut établi dans la bienveillance, certes jonché d’inquiétudes, mais jamais anéanti par le fatalisme. J’ai vu des hommes et des femmes prêts à se battre auprès de leur candidat. « Il y a urgence », lançait un militant à la cantonade.
Ce que j’ai retenu de cette soirée c’est que beaucoup de sevranaises et de sevranais sont toujours dans l’attente… une attente urgente tout de même. « Ce n’est plus possible », me dit l’un d’eux au moment du pot. « Cette ville se dégrade et elle est toujours montrée du doigt », rétorque une autre habitante. « Ses stigmates sont visibles et connus dans tout le territoire », renchérit la petite dame qui veut se faire entendre.
En partant, j’entendis au loin une voix s’exclamer dans la rue : « On y croit, Philippe (Geffroy) va sauver Sevran » et un autre me chuchotait à l’oreille : « Et avec son équipe ».
Un sevranais