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Point clefs :

 

Lutter contre la pollution lumineuse :

  • Adapter l’éclairage public aux besoins des habitants

  • Réduire le coût de l’éclairage, mieux le gérer dans le temps (saisonnalité, jour/nuit, respect des rythmes biologiques).

  • Réduire les effets néfastes sur les organismes (humains, animaux, plantes)

  • Améliorer la sécurité en adaptant la densité et l’intensité de l’éclairage à l’usage et au trafic (par exemple, favoriser l’usage des passages piétons, visibilité à l’approche des carrefours)

 

Les parcs et jardins :

  • Sécuriser les parcs et jardins, notamment la nuit

  • Rendre les parcs et jardins de la ville aux habitants

  • Créer des trames vertes pour favoriser la biodiversité

  • Créer des parcours pédagogiques

 

Développer l’agriculture urbaine :

  • Développer les jardins partagés et les jardins sur les toits ; développer la permaculture en ville

  • Mettre en place des parcours pédagogiques avec le monde associatif

  • Agrandir le jardin partagé de Pont-Blanc pour produire les fruits et légumes frais BIO des cantines municipale (obtenir le label BIO)

  • Fournir en fruits et légumes BIO locaux l’épicerie solidaire du centre-ville (à créer)

  •  

Les particuliers producteurs :

  • Renforcer la solidarité sur le territoire

  • Réduire le gâchis alimentaire tout en donnant accès à des productions locales

  • Créer un programme de formation et d’insertion pour les sevranais en collaboration avec le monde associatif

 

La valorisation des déchets verts – investir les énergies du futur :

  • Mettre en place une unité de production de Méthane/Hydrogène pour valoriser les déchets verts générés dans Sevran

  • Mettre en place un programme de formation/réinsertion pour les sevranais

  • Réduire notre dépendance aux énergies fossiles, réduire les coûts de fonctionnement de la municipalité

  • Faire de Sevran une ville modèle du développement durable et des énergies du futur

 

Le service municipal du développement durable

  • Un service aux missions élargies au cœur de la municipalité

  • Un service qui centralise la recherche de financements extérieurs et les gère pour augmenter les marges de manœuvre de la municipalité

  • Un service en charge des projets écologiques, environnementaux et de développement durable de la ville

 

 

Des maisons de quartier au plus près des besoins des habitants

  • Des maisons de quartier dans tous les quartiers

  • Apporter aux habitants les services dont ils ont besoin là où ils en ont besoin

  • Des espaces destinés aux associations offrant des services à la population

  • Des structures versatiles pour faire face aux situations d’urgences

 

 

 

           Le programme développé par l’équipe d’Aimer Sevran s’inscrit dans une démarche forte de développement durable.

           La politique municipale que nous souhaitons mener s’appuiera donc sur les 3 piliers du développement durable

  • la lutte contre les inégalités,

  • le développement d’une économie éthiquement responsable et soutenable,

  • et la protection de notre environnement.

 

            Nous vous proposons ici une synthèse de nos propositions concrètes concernant la lutte contre la pollution lumineuse, l’amélioration de nos parcs et jardins, le développement de l’agriculture urbaine , le programme innovant des particuliers producteurs, le recyclage et la valorisation des déchets verts au travers de la méthanisation, la montée en compétence du Service du développement durable et le déploiement des maisons de quartier, pour offrir à tous un accès aux services municipaux, médicaux et associatifs.

            Vous retrouverez également au gré des propositions de notre programme d’autres actions qui entrent dans le cadre du développement durable. N’hésitez pas à les consulter.

 

Lutter contre la pollution lumineuse :

           Nos villes sont de véritables sapins de noël, qui brillent de mille feux dès que la nuit tombe.

           Au-delà du sentiment de sécurité que cela peut procurer et de l’opportunité offerte aux commerces de se faire voir (même si les éclairages ne sont pas supposés rester allumés toute la nuit), c’est également et surtout une nuisance autant pour nous que pour les autres habitants de nos villes.

           Ainsi, les effets néfastes sur les rythmes biologiques de ces éclairages sur les êtres vivants ont été démontrés par de nombreuses études scientifiques. Sevran n’est pas plus mauvaise que les autres en la matière, elle n’est pas meilleure non plus et il existe des opportunités d’améliorations très fortes que nous devons saisir. La lutte contre la pollution lumineuse est trop rarement prise en compte dans les politiques environnementales des villes.

           Au travers de notre projet d’un Sevran plus responsable, la lutte contre la pollution lumineuse sera menée avec les habitants. Il s’agira dans un premier temps de bien la caractériser pour pouvoir ensuite y apporter des réponses concrètes : quelles lumières, quels éclairages, dans quels lieux, comment mieux faire appliquer les règlementations en vigueur, comment améliorer la gestion de l’éclairage, pour en réduire le coût, tout en conciliant la sécurité et l’amélioration du cadre vie pour les humains et les autres habitants de notre ville.

 

Les parcs et jardins :

           Sevran est une ville verte, riche de nombreux parcs et jardins. Toutefois, ils sont en général très pauvres en termes d’aménagements et en termes de biodiversité. Ils sont aussi pour beaucoup des lieux de trafic et de délinquance.

           Aujourd’hui, nous devons nous engager à les protéger des mauvais usages et de la pression immobilière, qui vise à les remplacer par des immeubles.

           Afin de reprendre en mains nos parcs et jardins, il semble nécessaire d’en interdire l’accès la nuit, et de les aménager de façon à promouvoir une circulation non-destructrice et respectueuse des besoins des usagers. Nous devons également penser à leur intégration dans la ville, à leur usage pour les loisirs et la découverte Leur rôle de sanctuaires de la biodiversité en ville doit être affirmé et amplifié.

           Nous souhaitons donc engager la création de couloirs de biodiversité (des trames vertes) s’appuyant sur les différents parcs et jardins de la ville (municipaux et privés), notamment au travers de la végétalisation des habitats collectifs et du développement des jardins dans les constructions à venir.

            Avec les associations d’usagers et de protection de l’environnement, nous proposerons des solutions pour que la friche Kodak, laissée à l’abandon et où ce sont les papiers gras qui poussent plus vite que les plantes, puisse devenir un lieu ouvert de découverte de la nature en ville.

 

Développer l’agriculture urbaine :

            Pendant le confinement, de nombreux habitants ayant la chance d’avoir un jardin ont redécouvert le plaisir de s’occuper de leur potager.

            Ce n’est qu’une question de reconnexion avec son environnement, c’est aussi le résultat de la prise de conscience, que lutter contre le réchauffement climatique et les excès comportementaux des humains passe par un retour au pragmatisme.

            Ainsi, quand on cultive son potager, on cultive local, sans produits phytosanitaires (interdits à Sevran), les produits que l’on souhaite et que l’on peut partager avec ceux qui en veulent.

            Il existe aujourd’hui des pratiques agricoles comme la permaculture, permettant d’atteindre des rendements très élevés tout en préservant les sols. Nous souhaitons renforcer les initiatives visant à donner à ceux qui le souhaitent un accès à un « petit bout de terre », pour y cultiver leurs fruits et légumes.

            Cela passe par le développement de partenariats avec le monde associatif pour multiplier les jardins partagés, les cultures sur les toits et le maraichage local. Par exemple, nous souhaitons que l’aménagement prévu de la Plaine de Montcelleux permette un accroissement important de la taille du jardin partagé de Pont-Blanc, afin qu’il fournisse la plus grande part des aliments frais de nos cantines municipales, certifiés BIO et, si possible, fournir en produits frais l’épicerie solidaire du centre-ville.

 

Les particuliers producteurs :

            Sevran compte près de 40% de maisons individuelles, qui ont pour la plupart un jardin. La culture d’un potager à des fins alimentaires ou juste pour le plaisir conduit souvent à une surproduction de certains fruits et légumes. Ces derniers peuvent être donnés mais pour la plus grande part, ils finissent à la poubelle, rarement en compost. L’interdiction de l’usage des produits phytosanitaires à Sevran a conduit à la généralisation d’une production, qui si elle n’est pas certifiée Bio, n’en demeure pas moins très raisonnée.

            De nombreux habitants de Sevran n’ont pas accès à des produits frais, de qualité et locaux à des prix raisonnables. C’est pourquoi, nous proposons de mettre en place le programme des Particuliers Producteurs qui permettra aux sevranais, qui le désirent de proposer leur production excédentaire à la vente sur des marchés locaux organisés régulièrement dans les quartiers de la ville. Les invendus devront, quant à eux, être distribués gratuitement aux associations caritatives de la ville.

            Ce programme sera développé et géré en partenariat avec le monde associatif pour promouvoir l’insertion par le travail des jeunes sans qualification et des personnes au chômage de longue durée. Ce projet vise à renforcer la solidarité entre les sevranais, redonner de l’espoir aux personnes en difficulté, à limiter le gâchis alimentaire, tout en permettant à nos habitant de se réconcilier avec leur territoire.

 

La valorisation des déchets verts –investir les énergies du futur :

            Depuis 3 ans, Sevran possède une chaufferie Biomasse fonctionnant au bois. L’initiative qui a poussé à sa construction dans le cadre de l’Agenda 21 et avec le soutien d’Engie constitue un premier pas louable dans une démarche plus large visant à réduire l’empreinte carbone de notre ville.

            Nous souhaitons aller plus loin en établissant à Sevran une unité de production de Biogaz/Hydrogène, qui permettra de valoriser nos déchets verts et possiblement ceux des villes voisines. Grâce à cette production locale d’énergie, nous pourrons réduire notre dépendance aux énergies fossiles.

            Comme pour les Particuliers Producteurs, cette initiative sera nécessairement couplée à un programme de formation et de réinsertion destinés à des habitants de la ville. L’unité de production, pour que le projet soit validé et accepté, devra garantir l’absence de nuisances et la sécurité des riverains.

 

Le service municipal du développement durable

            Dans l’organisation actuelle de la mairie, le service du développement durable occupe un rôle marginal. Dans la continuité de notre proposition de réinventer Sevran, nous proposons de mettre ce service au cœur de la politique municipale.

            En effet, réinventer Sevran revient à se détourner de notre situation actuelle, et peu envieuse, de ville dortoir des bassins d’emploi et d’activités de Paris et de Roissy-Charles Gaulle.

            Pour que Sevran s’émancipe et retrouve sa place au cœur du territoire, il convient de changer de paradigme et de proposer aux sevranais une politique de ville, qui réponde aux nécessités indissociables du développement humain, du développement économique et du développement de l’environnement.

            Nous redéfinirons donc les missions du service du développement durable. Il deviendra un service d’évaluation des politiques de ville, avec notamment la centralisation de la veille et du suivi des appels à projets du territoire, de la région, des AAP nationaux, européens ou du privé, afin de dégager les marges de manœuvre nécessaires pour mener à bien nos actions.

            Le service du développement durable sera également responsable de la mise en place de la politique écologique et environnementale de la ville et de l’implémentation et du suivi des nouveaux projets environnementaux.

 

Des maisons de quartier au plus près des besoins des habitants

            Les anciennes fermes de Sevran sont devenues autant de nouveaux quartiers, chacun ayant ses spécificités.

            Sevran s’est donc constitué autour d’un centre-ville réduit, coupé par les voies de chemin de fer et le canal de l’Ourcq et de quartiers décentralisés.

            A ce jour, il n’existe que trois maisons de quartier à Sevran. Pourtant, les habitants des autres quartiers ont aussi besoin d’accéder à des services comme les services municipaux, des services médicaux ou paramédicaux, des services de soutien, des loisirs ou de la culture.

            Pour garantir l’égalité territoriale, il convient donc de créer ou de recréer des maisons de quartier là où il n’y en a pas. Bien entendu, les besoins varient d’un quartier à l’autre et les services proposés devront s’adapter aux besoins des habitants. La période troublée dans laquelle nous vivons a renforcé le besoin de proximité. Celle-ci doit permettre à tous, et notamment aux personnes ayant des difficultés à se déplacer, de bénéficier de tous les services que la ville offre.

            La continuité éducative et les écoles en général ont souffert et souffrent encore beaucoup de la pandémie de SARS-Cov 2. La limitation du nombre d’enfants pouvant se rendre à l’école est insupportable et conduira immanquablement au décrochage des enfants en difficulté. Pour lutter contre cela, il faut imaginer des solutions permettant de mettre à disposition rapidement des espaces aménagés, pour répondre au manque de classes actuelles des écoles de Sevran (il faudrait quasiment doubler le nombre d’espace de classes possibles et travailler en lien avec l’éducation nationale pour la mise à disposition d’enseignants ou de moyens de classes à distance).

            La pandémie nous a également rappelé que des crises majeures peuvent survenir et qu’il était du devoir des autorités locales de s’y préparer. C’est pourquoi nous proposons que les maisons de quartiers ne soient pas des structures fixes mais des structures souples, qui permettent de s’adapter à des situations de crise (par exemple en installant des classes provisoires ou de l’hébergement provisoire au besoin)

Proposition 9 : Lutter contre la pollution lumineuse... En savoir plus...

Proposition 10 : Des parcs et jardins où il fait bon se promener... En savoir plus...

Proposition 11 : Développer l'agriculture urbaine pour une ville durable... En savoir plus...

Proposition 12 : Les particuliers producteurs... En savoir plus...

Proposition 13 : Investir les énergies du futur... En savoir plus...

Proposition 14 : Le service municipal du développement économique... En savoir plus...

Proposition 15 : Les Maisons de quartier au plus près des habitants... En savoir plus...

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