Après des années d’une gestion dramatique des finances de la ville, la situation financière de Sevran reste très préoccupante car les grands équilibres budgétaires sont fragiles. L’absence de toute politique de développement économique a conduit la ville à vivre sur les seuls impôts prélevés sur une fraction faible des habitants (taxes les plus élevées du département, 25,20% à Sevran contre 14,40% à Aulnay-sous-Bois, soit 75% de plus pour les Sevranais par exemple) et sur les dotations de l’état qui baissent année après année. Par ailleurs, les dépenses souvent non-maîtrisées ont conduit à des décisions incompréhensibles et inconsidérées.

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Depuis 2 ans, la municipalité actuelle se prévaut d’une forte réduction de la dette de la ville. Pour autant, aucun plan réel d’économie n’a été engagé. Résultat : ces deux dernières années les services municipaux et les agents n’ont plus les moyens d’assurer au quotidien le service public local.

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Avec cette politique, les investissements nécessaires ne sont plus réalisés. Nous avons tous à l’esprit les chaussées en mauvais état, les travaux de sécurité dans les écoles qui ne sont pas faits ou encore la saleté de rues. Sevran est à l’abandon. La dette qui avait atteint près de 130M€ (22 années de remboursement) reste élevée et chère compte tenue du potentiel fiscal de la ville.

Dans ce domaine, comme dans beaucoup d’autres à Sevran, le changement est urgent.

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